Décembre 1961, dans un Vietnam lointain mais déjà trop communiste, l'armée américaine débarque en douce, s'immisçant dans des conflits internes et s'ingérant dans une politique qui n'était pas la sienne, provoquant ainsi la première guerre chimique pourtant interdite par le protocole de Genève en 1925.
Février 2007, à travers une Amérique enneigée, les POW-MIA (Prisonners of War/Missing in action), ces vétérans de toutes les guerres et principalement celle du Vietnam, témoignent dignes et fiers de leurs expériences belliqueuses. Véritables écorchés vifs par un passé qui les hante encore, ils ont besoin de parler, d'expliquer pour justifier leurs actes qui n'étaient que des ordres excécutés. Au retour de la guerre, ils n'étaient pour la plupart que de tous jeunes hommes, sans expérience, et ont dû se reconstruire face à une opinion publique très défavorable. Comment peut-on mener une vie tranquille après un tel parcours?
Chacune des 50 étoiles du drapeau se dressent devant les maisons de ceux qui il y a 40 ans se sont battus pour la liberté, la leur, afin de défendre les valeurs américaines qu'ils croyaient justes pour finalement détruire un pays déjà en guerre et provoquer une terrible catastrophe humaine et écologique, dont les conséquences produisent encore aujourd'hui d'irréversibles séquelles. - Christel Lambeau
Bruxelles a des intérieurs dont on imagine peu l’existence. Au cœur des Marolles, la large porte du 266, rue Haute ne laisse pas entrevoir l’univers dont elle est le seuil.
Les enfants sont livrés à eux-mêmes dans une rue qui les regarde d’un mauvais œil.
Immersion dans le monde des Koglweogo, ces groupes d’autodéfense aussi nécessaires que controversés.