Le nombre de réfugiés syriens dépasse désormais les 4 millions, avec un million de plus au cours des derniers mois. Le gros des réfugiés se trouve dans les pays voisins de la Syrie, dont le Liban (plus d’1,1 million). Dans ce pays de 4 millions d’habitants, les exilés s’installent dans des camps “informels”, seuls tolérés par l’Etat libanais. C’est à dire des terrains privés loués – souvent à des tarifs prohibitifs – par des propriétaires libanais aux réfugiés venus de Syrie. Rien d’officiel, donc. Les ONG, elles, tentent d’équiper au mieux ces terrains vagues. De nouvelles lois libanaises prises en janvier rendent difficiles l’arrivée, le travail légal et le mouvement des réfugiés syriens au Liban. Chez eux, l’espoir d’une vie meilleure est donc très ténu. Il n’existe pas de chiffres officiels, mais selon les équipes de terrain, deux à trois tentatives de suicide ont lieu chaque semaine parmi les réfugiés syriens au Liban.
Immersion dans le monde des Koglweogo, ces groupes d’autodéfense aussi nécessaires que controversés.
Bruxelles a des intérieurs dont on imagine peu l’existence. Au cœur des Marolles, la large porte du 266, rue Haute ne laisse pas entrevoir l’univers dont elle est le seuil.
Les enfants sont livrés à eux-mêmes dans une rue qui les regarde d’un mauvais œil.