Depuis le début des années soixante, il est menacé par les plans d’extension du port d’Anvers. Les premiers plans faisaient la part belle au port et à l’industrie. Depuis, c’est l’incertitude. Les interdictions de bâtir et modifications des plans de secteur sont prises par les autorités pour ensuite être retirées ou invalidées par le Conseil d’Etat. Il n’empêche. Les habitants se sont vus contraints de vendre leurs maisons à la société créée par le gouvernement flamand qui les abat ensuite sans remords. Les habitations encore debout ne sont pour la plupart que des vestiges du passé.
Ces derniers mois, un sursaut de vie résonne dans cette cité du silence. De nombreux artistes ont envahi les lieux; tags, peintures, sculptures… rendent le village moins morose.
Sur quelques façades, un seul mot : « Bewoond » -habité-. Quelques irréductibles ont décidé de ne pas baisser les bras. Alors que le droit d’occupation venait à son terme fin août 2009, une poignée de « doelenaars» a saisi la justice, qui leur donne raison ! Le tribunal de Termonde a décidé que la société ne pourrait pas expulser les habitants avant février 2011. Les autorités flamandes se sont pourvues en appel. Depuis, Doel replonge dans l’incertitude…
Aujourd’hui, seules une quinzaine de familles résistent encore à l’envahisseur. Les volets se ferment, les maisons sont abandonnées, la ligne de bus est menacée. Partout sur les murs, on peut voir des affichettes portant le slogan “Doel moet blijven”. Malgré les comités de défense et les actions des artistes et des militants, les bulldozers sont finalement rentrés dans le village pour raser une partie de celui-ci.
Doel va-t-il disparaitre?
Le Covid-19, virus répandu en Chine, a rapidement atteint plusieurs pays dans le monde entier, causant des centaines de morts et des milliers de contaminés. En Belgique, le gouvernement espère parvenir à endiguer l’épidémie en appliquant le confinement.
Hilde a vécu une vie décalée qui ne se raconte pas sur un CV. « Mère-enfant », « prostituée », « cocaïnomane ». Entre les lignes, il y a toute la complexité d’une existence.
75 ans après la bataille des Ardennes, on y trouve encore, dans les profondeurs des caves, granges ardennaises, des objets témoins de cette page d’histoire.