En ce début d'après midi du 10 juin 1944, près de 200 soldats nazis de la sinistre division "das reich" encerclent le bourg et rassemblent la population sur le champ de foire, prétendant à un simple contrôle d'identité . Les hommes sont répartis en 6 groupes dans diverses granges d'Oradour, tandis que les femmes et les enfants sont regroupés dans l'église. En quelques minutes les hommes sont abattus puis brulés et c'est au tour des femmes et des enfants de subir le même sort. En une journée Oradour n’existe plus et cet horrible massacre fit 642 victimes innocentes. Depuis 1946, les ruines du Village Martyr sont classées Monument Historique et le Centre de la Mémoire a été inauguré en 1999. A la suite de ce massacre, l’Etat décide de reconstruire un nouveau bourg en conservant un plan similaire à l’ancien bourg avec une architecture inspirée de l’austérité des maisons limousines. Le traumatisme causé par ce drame, la disparition d’une génération, la proximité des ruines, ont rendu difficile sa « renaissance », qui ne s’est amorcée qu’au début des années 1960 avec l’implantation de PME et d’ateliers. Aujourd’hui, Oradour sur Glane est un bourg actif qui compte désormais 2500 habitants avec ses commerces, son activité industrielle et ses nombreuses associations.
Le Covid-19, virus répandu en Chine, a rapidement atteint plusieurs pays dans le monde entier, causant des centaines de morts et des milliers de contaminés. En Belgique, le gouvernement espère parvenir à endiguer l’épidémie en appliquant le confinement.
Hilde a vécu une vie décalée qui ne se raconte pas sur un CV. « Mère-enfant », « prostituée », « cocaïnomane ». Entre les lignes, il y a toute la complexité d’une existence.
75 ans après la bataille des Ardennes, on y trouve encore, dans les profondeurs des caves, granges ardennaises, des objets témoins de cette page d’histoire.