Née à Bruxelles, Virginie Nguyen Hoang a terminé des études de journalisme à l’IHECS (Bruxelles) ainsi qu’une formation en photojournalisme à la Danish Shool of Media and Journalism (Danemark).
En 2010, elle devient photographe pour l’agence française Wostok Press qu’elle quitte en 2013. Entre temps, elle rejoint le Studio Hanslucas (mai 2012) et devient co-fondatrice du Collectif HUMA. De Janvier 2012 à août 2014, elle s’installe en Egypte afin d’y travailler en freelance mais aussi en qualité de photojournaliste pour le journal local « Egypt Independent» et ensuite «Mada masr».
A travers ses photos, elle a pour ambition de raconter des histoires, plus particulièrement celles touchant à l’exclusion sociale et aux conséquences d’un conflit sur une population locale. Depuis le début de sa carrière, Virginie a réalisé plusieurs reportages en Belgique mais aussi en Syrie, en Egypte, en Turquie, en Libye, en Irak, en Ukraine, au Vietnam, aux Philippines, en Inde, à Gaza, en Afghanistan et en Centrafrique. Virginie collabore avec de nombreux quotidiens et magazines tels que Le Monde, Le Parisien Magazine, Le Figaro, VSD, L’Obs, Libération, La Croix, Le Pèlerin, Causette, l’Hebdo, L’Illustré, Le Temps, The Washington Post, Politiken, De Standaard, La Libre Belgique,…
En 2012, elle reçoit un Nikon Press Award Benelux dans la catégorie Young Promising photographer- Stories avec son sujet sur les Roms à Bruxelles. En 2014, Virginie reçoit une mention spéciale au Prix Roger Pic de la Scam avec son sujet «Gaza,the aftermath». En 2016, son travail sur Gaza reçoit la 3ème place du prix MIFA dans la catégorie Editorial- photo essay. Elle est également lauréate de la Bourse Vocatio en Belgique, nominée au Prix Bayeux Calavados des correspondants de Guerre dans la catégorie « Jeune Reporter » et co-lauréate du Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre dans la catégorie TV “Prix région des lycéens et apprentis de Normandie”.
Au mois de septembre 2018, Virginie est lauréate du Prix Ani-Pixtrakk au festival internationale de photojournalisme « Visa pour l’image » avec sa série « Gaza, the aftermath » qui fait également l’objet d’un liver édité par CDP Editions. En 2019, Virginie reçoit le Prix de la Citoyenneté de la Fondation P&V.
Virginie travaille actuellement sur des sujets en Ukraine.