Une immersion au coeur de la bataille de Waterloo avec le 7ème Régiment d’infanterie de Ligne de l’armée de Napoléon. Un regard de Frédéric Pauwels
Si certaines batailles ont pu changer le cours d’une guerre, celle de Waterloo a tout simplement changé le cours de l’Histoire, mettant fin à une extraordinaire épopée et ouvrant la voie à une nouvelle ère en Europe et dans le monde.
Andrew Roberts
Juin 2015, Waterloo reste toujours synonyme de la chute de celui qui fut surnommé par ses ennemis l’Ogre Corse. En cette année de bicentenaire, le plus important événement de plein air organisé en Belgique, des milliers de participants ont participé à la reconstitution d’une bataille hors du commun : une bataille qui a changé en son temps la face de l’Europe et du Monde.
Les chiffres avancés sont à la hauteur de l’événement : 5 000 reconstituants, 350 journalistes accrédités et plus de 200.000 spectateurs dans 22 tribunes.
Roulements de tambours, tirs d’infanterie, coups de canon, corps à corps et charges de cavalerie: plusieurs milliers de reconstitueurs en costume d’époque ont rejoué avec éclat et réalisme la bataille de Waterloo, survenue il y a deux cents ans, et ce devant de dizaines de milliers de spectateurs rassemblés à l’ombre de la Butte du Lion.
Grâce à des commentaires en plusieurs langues diffusés par haut-parleurs, les quelque 60.000 spectateurs installés sur de gigantesques gradins ont pu suivre les différentes étapes-clés de l’illustre bataille disputée le 18 juin 1815. De l’attaque des fermes d’Hougoumont ou de la Haie-Sainte, à la charge d’infanterie de Drouet d’Erlon, en passant par les héroïques carrés coalisés qui neutralisèrent la cavalerie française sous le commandement du maréchal Ney, le programme se voulait aussi proche de la vérité historique.
Un bicentenaire pareil, on ne peut généralement en voir qu’un seul dans sa vie…
C’est Werchter sur la plaine de Waterloo
Le Collectif HUMA a été choisi par l’organisation l’ASBL 1815 pour faire partie des 4 photographes accrédités sur le champ de bataille : Olivier Papegnies et Frédéric Pauwels ont vécu dans le bivouac et ont été impliqués au cœur même de la bataille, en uniformes, parmi les soldats français du 7eme Régiment d’infanterie de Ligne.