Du 15 novembre au 16 février 2025, le collectif HUMA vous invite à vernir voir notre nouveau projet d’exposition « Résonances » à Géopolis – Centre du photojouornalisme (Bruxelles) . L’occasion de plonger dans notre pratique du métier de photojournaliste : on y a mis nos impacts, nos doutes, nos découragements et nos réussites.
Avec nos images et nos textes, nous ouvrons la porte à la réflexion pour amener les jeunes et un peu moins jeunes à réfléchir au contexte mais aussi à l’influence que les images peuvent avoir dans notre société.
Vernissage à Géopolis – Centre du photojournalisme le 14 novembre àpd 19h ! (58a, rue des tanneurs, 1000 Bruxelles) https://fb.me/e/2sZ0vE53J
.À travers une série de photographies et de textes réflexifs, les photojournalistes du collectif HUMA mettent en lumière des émotions et questionnements éthiques rencontrés dans la pratique de leur métier. Pour cette rétrospective, ils ont sélectionné 64 images parfois inédites qui parleront de gens, de lieux et de situations qui représentent bien plus que des informations.Les sujets évoqués dans l’exposition :
→ Morts dans la Méditerranée: quelles images transmettre ?
→ Code rouge: le photojournalisme, un métier sous influence ?
→ Irak: les morts sont-ils trop éloignés pour nous émouvoir ?
→ Belgique: le jamais vu est au coin de la rue
→ La guerre à Gaza: comment garder espoir?
→ Huile de palme: bousculer nos certitudes.
→ La guerre en Ukraine: entre le doute et la détermination.
→ Mawda: l’information publique prime-t-elle sur l’individu ?
→ Et bien d’autres…
Mer Méditerranée, février 2024: « Nous étions dans le bateau depuis trois jours (départ d’Az-Zawihya en Libye). J’étais étouffé par le nombre de personnes à bord. En Libye, ils m’ont déchiré la jambe avec une scie à métaux, ce n’était pas un accident, ils voulaient me blesser. J’ai connu cet enfant là-bas, dans le camp où nous étions pendant un mois. Il avait peur sur le bateau. Nous avions tous peur. Au bout d’une journée, nous n’avions plus d’eau. Pendant le sauvetage, l’enfant a paniqué. Sa mère me l’a mis dans les bras. Aider les gens est quelque chose d’important pour moi. » – Pieter UKRAINE, DNIPRO, 2023/01/22: Un homme joue du violon après le service par des prêtres orthodoxes pour rendre hommage aux victimes d’une frappe de missiles à Dnipro devant le bâtiment qui a été touché il y a 9 jours. Selon les autoritées ukrainiennes, le bâtiment a été touché par un missile russe Kh-22 (missile anti-navire à longue portée) qui a anéanti 70 appartements en quelques secondes. 46 personnes ont été tuées et 80 blessées. Belgique, Wallonie, Mars 2017. Une fois sorti de terre, le cercueil est ouvert. La technique est choisie en fonction du type de cercueil. Les enveloppes en zinc et celles en polyester, qui ont eu beaucoup de succès à différentes périodes du XXe siècle, ne sont jamais de très bonne augure : trop étanches, elles ne permettent pas l’entrée en contact de la dépouille mortelle avec l’air et les micro-organismes du sol. Les fossoyeurs apprennent rapidement que ce type de cercueil contient quasi systématiquement des cadavres restés quasiment intacts.
Nous sommes également ravis d’exposer en même temps que l’exposition « Hommage » qui rassemble 70 tirages inédits de la photojournaliste Camille Lepage assassinée en Centrafrique dans l’exercice de son métier il y a maintenant 10 ans. Une belle occasion de rendre hommage à son engagement. https://www.camillelepage.org/
L’exposition est destinée à un public averti : une partie de l’exposition traite de thèmes sensibles et chargés en émotions.
Un projet soutenu par: le Fonds pour le journalisme, la Ville de Soignies, La Loterie Nationale.
L’équipe du projet : Johanna de Tessières, Virginie
Nguyen Hoang, Frédéric Pauwels (photos) et Stéphanie
Asta, Laure Derenne (textes).